En ceci, elles sont fondamentalement diverses des entreprises et des administrations de l’Etat. Dans ces dernieres, le politique est certes present mais de maniere indirecte.
Theoriquement, l’espace et le role des uns et des autres paraissent tres clairs. Les elus determinent les orientations politiques et l’administration les met en ?uvre. Dans Notre realite, les choses sont beaucoup plus compliquees car nos jeux d’acteurs entrent en scene.
Cette complexite ouvre des zones de risques pour le cadre territorial.
Cette zone de risques peut etre reduite a condition de ne point commettre d’erreurs dans la relation elus-cadres.
1. Le modele traditionnelle
Dans le systeme administratif francais, la commune reste le modele de base qui influence l’organisation de l’ensemble des collectivites locales.
L’organisation d’une municipalite se caracterise par une dualite hierarchique. Cette dualite reste produite par l’existence de 2 spheres : l’une politique, l’autre administrative.
D’une part, le maire, nos adjoints au maire et les conseillers municipaux ; de l’autre, la hierarchie administrative placee sous la responsabilite d’un directeur general des services.
Mes interferences entre des 2 spheres, source de conflit de pouvoir au sommet de l’organisation, seront difficiles a eviter.
En outre, la separation entre les 2 spheres n’est en general jamais tres nette.
1.1. Le i?tre capable de politique
Une municipalite se compose tout d’un Executif politique (la municipalite proprement dite, formee du maire et de ses adjoint), de la Assemblee deliberative (le Conseil municipal), de la structure administrative formelle, hierarchisee, divisee en plusieurs services et, enfin, d’un ensemble d’etablissements publics et para-publics en totalite ou en part sous responsabilite d’une municipalite.
- Maire : dispose d’un i?tre capable de dans 4 secteurs principaux :
Il est d’abord l’executif d’une collectivite ; donc, il a des pouvoirs financiers considerables (prepare et execute le budget), il gere le patrimoine communal, il conclut des marches au nom d’une commune…
C’est aussi delegataire du conseil municipal : il existe en effet des hypotheses dans lesquelles le conseil municipal lui delegue des attributions.
Cela a des pouvoirs propres puisqu’il est le superieur hierarchique de l’ensemble du personnel et qu’il est l’autorite de police municipale.
Cela reste representant de l’Etat dans la commune (au titre de l’etat civil ainsi que la police judiciaire, car il est OPJ).
- Mes adjoints
Ils ne detiennent d’attribution ou de pouvoir que par la decision du maire.
C’est le conseil www.datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-blancs/ municipal qui elit les adjoints, mais c’est le maire qui attribue les connaissances. Cela pourra des fois poser plusieurs problemes juridiques (retrait de delegation).
Le maire est le chef de l’Administration. Par la surveillance qu’il y exerce, il controle du coup le i?tre capable de qu’il donne a ses adjoints.
Juridiquement, l’elu adjoint n’a que le pouvoir que lui confie le chef de l’executif. Cela est en mesure de disposer d’une delegation dans un domaine, ce qui n’implique nullement pour autant qu’il represente la collectivite dans l’integralite des organismes touchant a celui-ci. En pratique, des que l’adjoint beneficie d’une delegation, Cela reste reconnu comme un rouage essentiel et devient l’interlocuteur principal des services.
Theoriquement, il n’est malgre tout pas le superieur hierarchique du cadre responsable d’la mise en ?uvre. Pourtant, en commode, l’intermediaire entre l’elu et le fonctionnaire est souvent tres fort. Et quelquefois, consciemment ou inconsciemment, l’elu peut avoir la tentation de prendre la place du chef de service.
L’elu « chef de service » reste une situation particulierement difficile a vivre concernant 1 fonctionnaire responsable d’un service ou d’une direction. Car l’elu deborde alors de son role en voulant tout diriger, donnant des ordres ici ou la, et decidant de l’integralite des decisions qui relevent d’la responsabilite des fonctionnaires.
- Le conseil municipal
Par rapport aux cas, les assemblees ont plus ou moins de latitude, ont un impact plus ou moins consequente.
Notre scrutin actuel n’est pas favorable a Notre representation d’une minorite au coeur du conseil municipal.
- Les cabinets politiques. Cela y 2 situations :
Celle dans laquelle le cabinet devient une Administration parallele. C’est entre autres la tentation concernant le chef d’une nouvelle majorite. Ce systeme a forcement des limites, mais s’explique via claque que le autre arrivant ne maitrise jamais l’organisation interne ou qu’il n’a gui?re toute confiance en personnes en place.
Structure legere, totalement politique et jamais administrative, qui possi?de un role de conseil de communication ou de relations publiques Afin de l’executif.
1.2. Le pouvoir administratif
Mes cadres doivent informer les elus des evolutions sans creer un sentiment d’insecurite, ainsi, donc souvent resoudre en amont le plus de problemes possible. Mes difficultes seront evoquees une fois que des solutions ont ete esquissees Afin de etre soumises, si necessaire, aux elus.
La specialisation du cadre va l’enfermer dans sa vision technique. Or, la dimension technique n’est qu’une facette en realite. Ce n’est nullement toute la realite ; rien n’indispose plus 1 elu qu’un cadre monomaniaque, qui ne voit nos choses que par sa technicite et ne mesure jamais l’ensemble des impacts de l’ensemble de ses preconisations. Cela se joue ici, c’est la capacite d’aide a Notre decision. Di?s que des propositions venues des cadres sont retoquees par nos elus, c’est parce qu’elles en ignorent Quelques impacts. Ou qu’elles ne prennent gui?re en compte des preoccupations des elus pourtant connues. Vous devez donc avoir une vision politique : une vision globale, systemique, qui te prend en compte la complexite d’une situation et des divers acteurs.
Cette posture reste inconfortable puisqu’il s’agit d’etre competent techniquement bien en depassant une telle technicite pour integrer a toutes vos propres preconisations l’integralite des aspects a prendre en compte.
Les cadres doivent etre certes accessibles, mais surtout savoir repartir un temps libre entre la gestion de leurs equipes, l’organisation de la Direction Generale et celle de leur elu. Des outils de pilotage strategiques existent et doivent etre partages entre les elus et l’administration (projet d’administration, projet de service, bilan d’activite, compte rendu de pilotage ou releve de decision).
L’organisation est le maitre commentaire dans une telle affaire, tant nos elus et les cadres vont pouvoir avoir des calendriers respectifs tres charges, quelquefois incompatibles, premiere source de difficultes. Nombreux sont les elus disponibles avant ou apres leur journee de travail, quand nos fonctionnaires sont assujettis aux regles d’embauche de droit commun. Il faudra donc organiser des temps de travail formalises pour assurer un suivi et faciliter votre relation, pour des raisons d’organisation ou d’incompatibilite de planning.